Luc appelle au débat alors que, aprés les 10 derniers jours de lutte mouvementée contre le TGV Lyon-Turin dans toute la vallée, la situation est plus calme dans le Val Susa, où les habitant-es restent cependant mobilisé-es.
Après celle du 10 décembre, il est prévu une autre manifestation à Chambéry le samedi 7 janvier et tous les rhônalpin-es y sont cordialement invité-es.
Forum au bas de l’article.

Pour une saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel contre la loi prorogeant l’état d’urgence. Pétition en ligne à la fin de l’article.

En nous ressassant tout un vocabulaire spécifique aux « jeunes de banlieue », les médias réveillent en nous - la société - de vieilles haines dont celles du pauvre, du jeune et de l’étranger.

Ce qui suit est un bilan subjectif, car personnel, de la dernière manifestive du 30 avril 2005 « Contre toutes les frontières »... Forum au bas de l’article.

Réflexions de Mario sur le militantisme aujourd’hui, après les condamnations de Luis et Christian, et dans le contexte de l’état d’urgence. Forum ouvert en fin d’article.

Les nouvelles cartes à puce et la carte d’identité biométrique.

Une réflexion contre le téléchargement gratuit de façon inconsidérée. Forum associé à l’article.

Brésil, Paraguay, Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, Brésil. Skap nous livre ses impressions de deux mois de voyage en Amérique du Sud.

Les protestations violentes émises par les banlieues populaires françaises, au regard de l’histoire de l’Hexagone, ne sont pas des manifestations exceptionnelles. En France, elles s’inscrivent dans une longue tradition.

A tous les fafs, racistes, xénophobes, sarkozistes et autres réactionnaires de tout poil.
Extrait de « Voix Ouvrière » le 28 mai 1968, c’est-à-dire avant l’appel massif à la main d’oeuvre étrangère notamment maghrébine.

L’expérience de la révolte est à double tranchant. Il faut dépasser le cadre trompeur de l’image de la violence pour en saisir sa véritable signification.

Depuis le début des émeutes, Rebellyon a publié de nombreuses analyses, personnelles ou collectives (voir leur présentation dans Émeute et casse sociale).
La proclamation cette semaine de l’état d’urgence et l’irruption de ces émeutes ont provoqué une multiplication d’analyses, et notamment :
 des tracts anonymes, trouvés ici et là sur Lyon :

• L’état n’a plus le monopole de la violence (de quelle violence parle-t-on ?) ;
• État d’urgence : État de guerre et racisme d’État (quelle solidarité concrète avec les émeutier-ère-s) ;
   des appels au rassemblement, à la lutte :
• Communiqué de l’assemblée générale étudiante du 17 novembre 2005
• « Union sacrée » contre l’ État d’urgence, qui appellait au rassemblement du 17 novembre.
   des textes personnels :
• Urgence sociale, une critique de la déraison d’État par Saddok Abed, conseiller municipal du 1^er arrondissement de Lyon.
• Dit au coeur de la banlieue , un article de M. Ganozzi, qui rappelle la légitimité « de la révolte de cette jeunesse ».
• Violences policières, violences étatiques, ou comment l’état d’urgence nous concerne tous.

Petit texte anonyme trouvé au rassemblement contre l’état d’urgence, ce 17 novembre devant la préfecture du Rhône

Une critique de la déraison d’État par Saddok Abed, conseiller municipal du 1^er arrondissement de Lyon.

La réaction violente et à première vue désordonnée de la jeunesse des banlieues ne peut surprendre que celles et ceux qui avaient choisi de croire au mythe républicain de l’Égalité.

Tract anonyme trouvé dans une jolie librairie lyonnaise.

Minguettes, novembre 2005
La violence d’une partie de la jeunesse des banlieues est légitime, nécessaire et saine.

Il faut que çà change. Mieux vaut manifester que tout brûler.

Simple citoyen, je m’interroge sur les événements actuels : que se passe-t-il dans les banlieues ?

L’incurie des politiciens de tous bords n’a d’égal que l’impudence dont ils font preuve quand ils s’expriment sur les révoltes en banlieue.