Ce vendredi 1^er décembre vers 18 h 30, la présidente de l’université Lyon 2 est intervenue pour annoncer le report de l’évacuation de l’amphi C. Ambiance et réactions dans ce petit reportage audio.

Jeudi soir, suite à de nombreuses pressions subies de la part du préfet du Rhône et du ministre de l’intérieur Gérard Collomb, la présidente de l’université est venue nous « proposer une solution » : confiner les camarades migrant.es. dans un gymnase excentré à Meyzieux pour une durée de 10 jours, avant d’être de nouveau jeté.e.s à la rue. Elle exige à ce titre que nous quittions les locaux de l’université vendredi, nous menaçant d’une intervention policière. Face à cette absence de véritable solution, nous n’avons d’autre choix que de maintenir l’occupation. Nous exigeons l’examen de toutes les demandes d’asiles ici, en France, ainsi qu’un logement pérenne et décent.

Jeudi soir, aux alentours de 19h, malgré tous ses engagements, la présidente de l’université est venue annoncer une solution pour les migrant.e.s : les loger sur une période de 10 jours dans un gymnase sous la responsabilité d’une association étatique avec fichage de tous les concerné.e.s. En cas de refus, tout le monde sera expulsé demain à 17h. Mobilisons-nous face à cette proposition indécente.
(Menace d’expulsion des migrant.e.s vendredi 1^er décembre à 17h !)

Communiqué de presse de l’Assemblée de l’Amphi C occupé du 28/11/2017

Le samedi 2 décembre à 15h (Place Terreaux) le collectif solidarité migrant-e-s 69 appelle à une manifestation pour dénoncer la situation actuelle lyonnaise et le futur projet de loi sur l’immigration liberticide et xénophobe de Macron/Collomb.
La Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire, membres de ce collectif, appellent à la formation d’un cortège « aucun être humain n’est illégal ».
Soyons le plus nombreuses-eux possible pour montrer notre détermination et notre solidarité avec toutes et tous les migrant-e-s quelle que soit la raison de leur venue ici.

Jeudi 30 novembre à 14h30 rendez vous devant l’hôtel Athéna à la part dieu en soutien aux sans papiers et aux sans logis. La situation du logement à Lyon est catastrophique alors que de nombreux logements restent vide. D’un autre coté la politique migratoire de plus en plus restrictive fait subir une double peine aux personnes migrantes. Dans cette affaire l’état ne respecte pas les règles qu’il s’est lui même fixé c’est à nous de les lui rappeler.

Le froid est de retour, toujours aucune solution d’hébergement pour les familles de nos écoles, malgré l’obligation faite à l’Etat de les protéger, en vertu de L’Article. L345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles : « Toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. »

Les étudiant.e.s de l’Amphi C, appellent aux habitants, collectifs, associations, squatters, sensibilisés sur la question des hébergements à participer à une grande assemblée mardi 28 novembre à 20h à la faculté de Bron pour construire un rapport de force contre la politique répressive des pouvoirs publics.

Face à l’occupation policière des écoles, la solidarité entre écoles et collectifs citoyens se poursuit donc. Après Doisneau, après Servet, c’est dans le gymnase de l’école élémentaire Victor Hugo qu’à partir de ce soir 25 novembre sont mises à l’abri les familles sans toit de nos écoles.

Nous, citoyens réunis dans le Collectif des Parents Indignés de l’école Antoine Charial, organisons ce dimanche 26 novembre, sur le marché Gabillot (Lyon 3), une vente solidaire proposant luminions, gâteaux maison, crêpes, vin chaud et boissons diverses.

Face a l’occupation policière de l’école Doisneau, les familles sans toit se réfugient dans l’école Servet.

Suite à l’indignation internationale après la diffusion d’une vidéo de CNN montrant des Subsahariens vendus aux enchères, plusieurs associations et collectifs lyonnais appellent, à l’initiative du collectif Africa 50, à un rassemblement contre l’esclavage en Libye. Rendez-vous le samedi 25 novembre à 14h place des Terreaux.

Jeudi 16 novembre 2017, suite à l’expulsion d’une soixantaine de sans papiers qui avaient trouvé refuge à la Part-Dieu, les expulsés manifestent aux côtés des étudiant.e.s.
La veille, les étudiant.e.s de l’université Lyon 2 ont réquisitionné l’amphi C pour les sortir du froid. Les expulsés de la Part-Dieu dorment depuis au chaud en attendant de trouver une solution de logement plus pérenne.

Création collective de l’atelier théâtre du Collectif Jeunes de RESF (Réseau Education Sans Frontières).
« C’est quoi le problème ? » est programmée dans le cadre du festival Migrant’scène, organisé par la Cimade.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Depuis le mercredi 15 novembre, des étudiant.e.s et des sans-papiers occupent l’amphi C de la faculté de Bron. Voici un écrit sur le déroulé et les revendications portées par les occupants.

Le documentaire qui sera projeté le mercredi 6 décembre à 20h à l’Aquarium ciné-café, retrace l’histoire d’une trentaine de familles algériennes venues en France métropolitaine pour travailler, qui ont vécu de 1949 à 1967 dans un terrain vague, sur la commune de Villeurbanne où ils ont construit leur bidonville qu’ils ont appelé « Chaâba » : endroit perdu.

mise à jour
14h40 : Les militants dépités regardent les fourgons prendre le large vers les commissariats des 2^e et 9^e arrondissement.
16h 30 : 2 mineurs seraient en détention
appel à rassemblement à 17h au commissariat du 2 eme 47 rue de la Charité

Faces aux attaques du gouvernement contre les universités et les sans-papiers, le 22 novembre est décrété comme une journée de mobilisation et de convergence de lutte.

Le collectif « Jamais sans toit » attire votre attention sur la mobilisation qu’elle organise à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant.
Lundi 20 novembre Journée internationale des droits de l’enfant ET Mercredi 22 novembre, RASSEMBLEMENT, 18h, soupe chaude, fanfare Campement devant la Préfecture du Rhône, quai Augagneur.

Depuis 1989, le 20 novembre à été choisit comme journée internationale des droits de l’enfant. Elle rappel la signature la Convention Internationale des Droits de l’entant. Pourtant, le droit des mineurs ne fait que reculer. À Lyon, plus de 120 jeunes dorment ainsi à la rue et ce voit sont privés de tout droit
C’est pourquoi, le Collectif jeunes RESF, RESF69 appel à un rassemblement ce samedi 18 novembre à partir de 15 h, place des terreaux pour que cesse cette hypocrisie